Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Au vent des moeurs

28 décembre 2013

Alors, tout

Déshabiller tes regards,
la foule était rieuse,
comme toujours,
Je survolais mes pensées
présente en demie-teinte –
absente -- aux vents des apparences.

Tes yeux , au loin, m’arrachent à ma torpeur,
je reste là.
Elle t’espère déjà pour ses nuits
et je hurle en silence.
Rends moi féline
jalouse au bout des ongles,
qu’importe le prix, je ne cillerai pas.

Trop d’orgueil ?

Peut-être. Tu es mon autre.

Mais pas ce soir.

Publicité
Publicité
26 décembre 2013

Alors, rien

Abroger d’espérances un
sentiment
perdu.


J’ai décortiqué les dernières heures.
Encore et encore.
Un film sans fin.
Dénouer les dénouements à s’en dénouer les peines.
Les ailes du lustre tournent tournent et tournent.
Je tourne et tourne, et tourne
des ombres s’échappent sur les murs
dessinent sur ma peau des îlots inconnus.
Un papillon s’agite.

Plus bas

Il est bleu

Je pense

Toujours.

Nous.

14 décembre 2013

Alors, je vais

Un mot s’érode au loin
pour ton sourire en vain,
je me réveille, bon sens, je me réveille -
et tout s’échappe...

...et tout s’échappe.

J’aurais voulu rester
encagée à tes lèvres
mon corps battant l’ivresse -

Pour un que j’aime…

 

Quelque part - un souvenir
Roissy...

…et tout s’enfuie.

13 décembre 2013

Blase

- des pas rayant les jours
on part d’avant les tours
et manégeant les heures
on dépareille et meurt.

- D'ivre infortune -


- à trop lisser les mots
sur des conduits verglas
j’en perds l’hiver du faux
et rends l’espoir aux rois.

7 décembre 2013

D'elle


- un bruit de ciel à vide
à s’en crever tympans…
           …je pleurs mes amis d’ire

dévaliser fortune
au rein des solitudes…
          …puisqu’un regard dérange

et j’attendrais la nuit,
quand ma raison s’enfuie -

rien qu’un instant sans larme
moi qui rendis les armes
rien qu’une ébène à d’ange,
quand mon regard.


Dérange.

Publicité
Publicité
7 décembre 2013

Algérie

Emportée.
sans embargo sans numéro
j’existe aux quatre coins du monde -
un filet d’air à mes pensées
tu es le phare et l’étoilée
le camaïeu de mes cent jais
la peur laissée au bord des quais -

ton cœur ravive à ma mémoire
la terre au loin dont j’ignore tout
et sous ta voix, j’entends ma vie.
tu es mon pas, tu es ma foi
et sans un tour vers les jours d’ire
j’avance au creux
de fous espoirs,
mon désespoir ?
c’est une histoire
mais pour l’instant…

…une autre histoire.

Publicité
Publicité
Publicité